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Décriminaliser la drogue : le modèle portugais | Decriminalise drugs : the Portuguese model
FRAu Portugal, les drogués ne sont pas considérés comme des délinquants mais comme des malades qui doivent être soignés. En 2001, le pays a fait le choix de décriminaliser l'usage de toutes les drogues. Une décision qui a entrainé une baisse drastique du nombre de toxicomanes. Après la chute de la junte militaire en 1975, la drogue devient vite un enjeu de santé publique au Portugal. Le pays découvre la liberté. Il découvre également la drogue, notamment l'héroïne qui fait des ravages pendant deux décennies. En 2000, le pays compte plus de 100.000 toxicomanes, soit 1% de la population. Toutes les classes sociales sont touchées. Le gouvernement adopte un changement radical dans son approche. La loi change. Lorsqu'une personne est interpelée elle est dirigée vers une "commission de dissuasion de la toxicomanie", composée de médecins, de conseillers juridiques et de travailleurs sociaux. On propose un accompagnement médical, social et psychologique personnalisé. Les patients montrant une réelle volonté de sortir de la dépendance peuvent se voir offrir un travail et même un logement pris en charge à 80% par l'État.
ENIn Portugal, drug addicts are not considered as delinquents but as sick people who must be treated. In 2001, the country made the choice to decriminalize the use of all drugs. A decision that led to a drastic drop in the number of drug addicts.

After the fall of the military junta in 1975, drugs quickly became a public health issue in Portugal. The country discovers freedom. He also discovered drugs, especially heroin, which wreaked havoc for two decades. In 2000, the country had more than 100,000 drug addicts, or 1% of the population. All social classes are affected.

The government is adopting a radical change in its approach. The law changes. When a person is arrested, they are referred to a "drug addiction deterrence commission", made up of doctors, legal advisers and social workers. We offer personalized medical, social and psychological support. Patients showing a real desire to get out of addiction can be offered a job and even housing, 80% of which is paid for by the State.

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