Près de 20.000 personnes ont été tuées au Salvador par la violence des gangs entre 2014 et 2017, le pays était alors connu comme l'un des endroits les plus dangereux au monde. Entre-temps, la solution pour détruire ces gangs nous a obligés à nous poser des questions inconfortables sur le choix entre liberté et sécurité... En bien ou en mal, Nayib Bukele a bouleversé le plus petit pays d’Amérique latine – qui vit depuis mars 2022 sous l’état d’urgence –, mais sa politique de “tolérance zéro” contre les gangs armés, qui avaient fait du Salvador l’un des pays les violents du monde, a fait école bien au-delà sur le sous-continent : Honduras, Costa Rica, Équateur ou encore Pérou. Sous sa direction, le pays le plus dangereux au monde est devenu plus sûr que le Canada, selon les chiffres du gouvernement salvadorien...

Nearly 20,000 people were killed in El Salvador by gang violence from 2014 to 2017 and the country was known as one of the most dangerous places in the entire world. Meanwhile the solution to destroying these gangs has forced us to ask ourselves uncomfortable questions about choosing between freedom and security...

For good or bad, Nayib Bukele has shaken up the smallest country in Latin America – which has been living under a state of emergency since March 2022 – but his policy of “zero tolerance” against armed gangs, who had carried out Salvador, one of the most violent countries in the world, set a precedent far beyond the subcontinent: Honduras, Costa Rica, Ecuador or Peru.

Under his leadership, the most dangerous country in the world became safer than Canada, according to Salvadoran government figures...